Texte cynotopia. La difficulté de sa 1ère nuit chez vous.
Actualité publiée le 14/05/2021
La fameuse première nuit du chiot
Je crois que pour parler de ce sujet, il suffit de se mettre dans ses pattes. Mammifère social comme nous, le chiot passe ses premières semaines de vie avec sa fratrie. Blotti contre sa mère, il s'endort au rythme apaisant des battements de son coeur, repu après une bonne dose de lait. Ses journées filent entre les repas en famille, les jeux parfois solitaires, souvent en groupe, la découverte de son environnement et de multiples siestes.
En grandissant, sa mère tend parfois à s'éloigner (de plein gré ou selon les désirs de l'éleveur) alors il troque le doux flanc de maman contre celui d'un frère ou d'une s?ur. Parfois, les chiots s'empilent les uns sur les autres dans un coin et profitent de leur chaleur mutuelle et des respirations calmes des plus gros dormeurs pour rejoindre les bras de Morphée.
Le jour, les courageux ouvrent la voie en domptant leur environnement, et les moins téméraires suivent en observant attentivement comment les autres se débrouillent, calquant émotions et mouvements sur leurs modèles.
C'est une vie sociale, heureuse, simple.
Et du jour au lendemain, la pile de chiot se transforme en maison inconnue. Il n'y a plus les autres pour se réconforter, le sol est froid, le panier est froid, l'air est froid, tout est froid. Le silence est assommant. Même après un dernier câlin, même avec les plus doux adieux pour terminer la première journée de votre nouvelle vie, la première nuit en solitaire est angoissante pour la plupart des chiots.
Il dort dans la chambre ? Fantastique, mais le lit est une montagne inatégrable.
Et si, après avoir vécu une journée dans les pattes d'un chiot, vous preniez la décision la plus logique qui soit ? Offrez-lui de la chaleur, du réconfort, et si vous en mourrez d'envie, oui, laissez-le dormir contre vous dans le lit.
Mettez juste une allése sous les draps ! (on ne sait jamais)
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Je crois que pour parler de ce sujet, il suffit de se mettre dans ses pattes. Mammifère social comme nous, le chiot passe ses premières semaines de vie avec sa fratrie. Blotti contre sa mère, il s'endort au rythme apaisant des battements de son coeur, repu après une bonne dose de lait. Ses journées filent entre les repas en famille, les jeux parfois solitaires, souvent en groupe, la découverte de son environnement et de multiples siestes.
En grandissant, sa mère tend parfois à s'éloigner (de plein gré ou selon les désirs de l'éleveur) alors il troque le doux flanc de maman contre celui d'un frère ou d'une s?ur. Parfois, les chiots s'empilent les uns sur les autres dans un coin et profitent de leur chaleur mutuelle et des respirations calmes des plus gros dormeurs pour rejoindre les bras de Morphée.
Le jour, les courageux ouvrent la voie en domptant leur environnement, et les moins téméraires suivent en observant attentivement comment les autres se débrouillent, calquant émotions et mouvements sur leurs modèles.
C'est une vie sociale, heureuse, simple.
Et du jour au lendemain, la pile de chiot se transforme en maison inconnue. Il n'y a plus les autres pour se réconforter, le sol est froid, le panier est froid, l'air est froid, tout est froid. Le silence est assommant. Même après un dernier câlin, même avec les plus doux adieux pour terminer la première journée de votre nouvelle vie, la première nuit en solitaire est angoissante pour la plupart des chiots.
Il dort dans la chambre ? Fantastique, mais le lit est une montagne inatégrable.
Et si, après avoir vécu une journée dans les pattes d'un chiot, vous preniez la décision la plus logique qui soit ? Offrez-lui de la chaleur, du réconfort, et si vous en mourrez d'envie, oui, laissez-le dormir contre vous dans le lit.
Mettez juste une allése sous les draps ! (on ne sait jamais)