Princesse Indiana... les news!!!!!!
Actualité publiée le 11/05/2014
« petits pas » d'Indiana.
Notre départ pour le Venezuela prévu le 13 janvier a été reporté tant de
fois que je n'ai pas noté toutes les dates mais a bien eu lieu le 2 mai
dernier ! Si j'avais voulu faire mieux, je ni serai pas arrivé et c'est
parfait comme ça.
La magnifique petite BA est devenue Princesse
BA le 22 janvier en entamant son premier cycle hormonal... Quelques
pertes ici et là, Indiana a vécu cette métamorphose tranquillement, rien
d'étonnant c'est Indiana : « Fangio sort de ce corps ».
Nous n'avons pas oublié la chandeleur, ni mardi-gras car Indiana en
garde un souvenir très spécial j'en suis persuadé. Il suffit que
j'annonce à haute voix « qui veut une crêpe » ou « qui veut une gaufre »
pour apprécier la posture d'Indiana, tête légèrement penchée, les yeux
rond comme des billes, les babines qui remontent le long de son museau
formant un pli légèrement bombé, signe approbateur appuyé par un
mouvement de la langue. Oui, Indiana adore les crêpes et les gaufres. Et
quand en plus la garniture est à base de chantilly, juste le temps de
lire ceci et la crêpe a disparu !
En mars, notre Princesse a passé dix jours seule avec Mamie, elle a
boudé les croquettes Royal Canin spécial BA junior...et mamie a eu
l'idée de génie de mitonner des petits plats au bon jus de viande !
Indiana gastronome sur pattes dégustant les bonnes pâtes marinées en
sauce ! Voilà ce qu'il faut à Indiana pour retrouver l'appétit et
presque m'oublier.... Je rêve !
Nous avons fêter nos retrouvailles en promenade dans les champs...
tient ! ça sent les copains : hérissons, mulots, lapins, chevreuils,
renards, attendez moi ! Wouafff !
Puis le 15 mars, Indiana a passé la visite obligatoire chez le
vétérinaire en prévision du départ qui n'a pas eu lieu puis une seconde
visite le 25 avril pour finalement obtenir le certificat international
de bonne santé daté de moins d'une semaine. A l'évocation de ce point,
le vétérinaire nous a offert la seconde visite en nous souhaitant un bon
vol. (Un grand merci au cabinet Vétérinaire des Arcades route d'Alençon
au Mans).
Indiana s'adapte parfaitement à chacune des nouvelles situations, elle
est tout simplement merveilleuse, faisant véritablement craquer ma maman
(depuis le début, elle veut m'enlever Indiana car elles ont leurs petits
secrets et codes) et quant à mon papa, lui qui reste plutôt distant,
s'est laissé envoûter par Indiana. Je le ré-écris ici, Indiana n'aboie
pas, elle écoute, elle patiente, elle vient au contact pour demander une
ballade,une caresse, un quart d'heure gratte-gratte, jouer, aller au popo !
Pour le reste Indiana n'est interdite de rien puisque naturellement,
elle ne monte pas sur les lits sauf quand Jeanne, l'oncle Sam et Tata
Emelyne l'autorisent... Avez-vous déjà vu un kangourou faire des bons
sur un lit ? Bon, imaginez Indiana le faire avec le sourire...
d'ailleurs, j'avais noté cette détente impressionnante, de la position
assis ou debout, elle est capable d'attraper son bâton à 1m75 du sol
quand ce n'est pas ma main qui vient avec : « Daytona sort de ce corps ».
A presque un an (l'anniversaire approche mais chuttttt ! Il faut garder
la surprise jusqu'au 27) notre belle Princesse a fini par traverser
l'atlantique pour découvrir le Venezuela... Mais avant d'en arriver la
je dois radoter une dernière fois : Indiana dans le TGV c'est comme si
elle y était née ! Voyage en 1ère Classe « s'il-vous-plaît », admiration
et consternation des voyageurs, jusqu'à la surprise totale du contrôleur
lors de son passage, d'autant qu'avec 3 valises et la caisse de
transport aux Normes IATA en pièces détachées, nous étions encombrés,
Indiana et moi par nos bagages et suscitions bien des interrogations sur
notre destination.
J'avais prévu le coup, me sachant sous le poids de nombreux bagages et
avec Indiana (je n'ai que deux bras), j'ai acquis il y a quelques
semaines un licol pour chien... un outil magique... J'en rigole encore
quand pour la première fois j'ai glissé sur son museau cet « étrange »
harnachement réservé à la plus têtue des mules, bien qu'Indiana ne soit
pas à classer dans cette catégorie, quelle surprise de voir
qu'immédiatement lorsqu'elle tira pour me dire « on y va ! » comme aux
premiers pas avec le collier ; pour s'arrêter net en baissant la tête et
en me regardant d'un air désabusé ! J'ai tellement rigolé qu'Indiana
s'est sentie moquée et pour me faire comprendre que c'est une Princesse
BA, a aussitôt exécuté une ruade comme la plus entêté des mules. A
l'évocation de ce souvenir, je rigole, pardonne moi Indiana. Donc, je le
répète, le Licol c'est magique surtout les bras chargés et je l'ai
découvert à New York en rendant visite à mon frère pendant ces fameux
dix jours d'absence, j'ai croisé de nombreux chiens, petits et grands,
tous équipés. Si je devais faire un parallèle avec la télévision, le
licol en est la télécommande, rajouté l'ordre adapté, j'avance, je
recule, à droite, à gauche, stop, attend, sois sage, couché, assis, au
pied... On zappe sans effort, sans stress ni pour l'animal ni pour le
maître (toujours en mode apprentissage je le précise).
Donc, dans le TGV, licol de la gare du Mans à la gare Roissy - Charles
De Gaulles, 1h 30 sans un bruit, couchée de tout son long en se doutant
que quelque chose de bien plus grand se préparait.
Arrivée en gare de Charles de Gaulles : Indiana s'est fait remarquée
pour interpeller un copain en aboyant. Je la laisse faire un peu car il
faut qu'elle puisse montrer qui elle est non ? S'affirmer c'est
important mais dans l'espace public ça peu paraître embarrassant...pas
pour moi et Indiana est une BA, pas une poule ! Et quand je fini par
dire « Non » le calme revient avec un petit couinement comme pour avoir
le dernier mot, je la laisse donc terminer mes phrases : « Daytona et
Fangio sortez de corps »
Nous installons la « maison-caisse » de transport (Indiana me regarde
avec surprise car sa « maison-caisse » est en plusieurs morceaux),
Indiana spontanément se glisse à l'intérieur, bien avant que j'ai pu
arrimer le toit correctement et disposer l'ensemble des boulons. Je
place la caisse et la princesse sur un chariot et les valises aussi. Et
tout ce joli monde : direction le terminal 2E. Notre départ est prévu au
matin vers 10h35 et nous sommes le jeudi 1er mai au soir vers 21h30.
Nous trouvons place sur les fauteuils de l'aéroport à proximité d'une
sandwicherie... Indiana bave d'impatience de croquer dans son sandwich
beurre-fromage, chacun le sien et nous en profitons pour faire une
ballade devant les portes de l'aéroport pour prendre l'air et provoquer
l'envie d'un popo... mais sans résultat. Connaissant les habitudes
d'Indiana, elle aime avoir de l'herbe sous les pattes, pas de chance ça
respire le bitume et le béton. Et puis nous nous étions bien délesté
avant de prendre le train. Alors ça attendra le petit matin.
Nous passons la nuit à l'aéroport et découvrons la vie nocturne, avec le
ballet des personnels de maintenance, des machines pour laver les
sols... jusqu'à l'arrivée du personnel de sécurité accompagné par une
copine Berger Malinois... Indiana a impressionné, oui, je dis bien
impressionné tout autant la chienne que son maître pour son répondant en
restant à mes pieds (quand Indiana aboie, elle sait se faire entendre et
elle ne lâche rien!) mais aussi par son allure, sa beauté... Oui, c'est
pas des blagues, le gardien m'a pris pour quelqu'un de la maison
« gendarmerie »... Je n'invente rien, j'en rigole encore de fierté...
Alors, vous savez quoi, vous pouvez le dire à Papa Fangio et Maman
Daytona pour les étincelles qu'Indiana provoque en toutes circonstances.
Qu'on se le dise partout : Indiana des Sentinelles d'Eriador, fait
honneur à la tribu et à votre travail, Bianca.
Dans quelques heures... Indiana sera bientôt Princesse des Airs... Nous
profitons des derniers instants, il doit être presque 7h00 et d'ici une
demi-heure nous pourrons faire enregistrer les valises. Nous passons au
comptoir Air France pour prendre le billet d'Indiana (il était réservé,
ne restant plus qu'à s'acquitter du paiement). Les valises sont
déposées, Indiana a son billet et avec la caisse le tout pèse 40 kg,
alors combien pèse la caisse ? Moins les 22,9 kg de la Princesse, ça
fait une caisse à 17,1 kg quand même.
Nous attendons les derniers moments pour faire enregistrer Indiana et
lui éviter trop d'attente. Dernières foulées devant l'aéroport, elle
joue fièrement avec son bâton mais toujours pas l'envie d'un popo. Je ne
suis pas vraiment surpris, sans herbes, il n'y aura rien.
9h15, Indiana est dans sa caisse pour l'enregistrement... 9h16, je pose
les colliers de sécurité sur la caisse, une dernière grattouille du bout
des doigts... ça y est ! La caisse avance sur le tapis roulant, à son
bord, notre Princesse, sans un bruit, s'éloigne pour franchir le rideau
noir des contrôles douaniers. Bon, je suis un peu inquiet (un peu quand
même), car je suis prisonnier de mon imagination ne sachant pas comment
Indiana sera traité. Tout est nouveau pour elle et je ne suis pas à ses
côtés.
Pour éviter que des inconnus bien intentionnés ne veuillent passer les
doigts au travers des grilles de la caisse, j'ai collé sur chacun des
flancs un joli « Prend Garde au chien » en latin c'est plus court mais
tout aussi efficace : « CAVE CANEM » et pour ceux qui voudraient le
prononcer, il serai juste de le dire ainsi : cawué canèm !
L'heure de l'embarquement arrive à la porte L45, au travers des baies
vitrées j'assiste au chargement des caisses et bagages, Princesse
Indiana prend l'avion ! Celui-ci est presque vide et le départ n'en est
que plus rapide. L'avion s'élance du bout de la piste, les moteurs
tournent à plein régime, Indiana doit bien se demander ce qu'il se
passe, l'avion quitte la piste et déjà le train d'atterrissage se replis
dans un claquement aiguë accompagné du bruit des vérins, signal que nous
éloignons du sol.
9 heures de vol plus tard et quelques 7500 km derrières nous, le
Venezuela nous offre ses plages et ses chaînes de montagnes avec un
quart d'heure d'avance sur l'horaire prévu... ça sent l'atterrissage et
l'air chaud mais ça Indiana ne le sait pas encore.
Nous débarquons rapidement et comme un miracle n'arrive jamais seul, je
passe pour la première fois la douane en moins de 10 minutes. Les
valises attendent déjà sur le tourniquet et je n'ai plus qu'à attendre
l'arrivée d'Indiana au comptoir des animaux. J'entends alors quelques
jappements lointain... C'est Indiana car je savais quelle était seule en
soute sur ce vol... La caisse passe l'angle du couloir, je l'aperçois
enfin, debout dans sa caisse haletante, les yeux perdus un instant et
nos regards se croisent. Un grognement d'impatience, il est mérité, vous
ne croyez pas ?! Je lui dis que c'est fini, ça y est nous sommes au
Venezuela, face aux caraïbes, exactement à l'aéroport International
Simon Bolivar - La Guaira et ici on parle español, toi aussi Indiana !
Princesse Indiana, (exceptionnelle entre parenthèse vous allez lire
pourquoi), je récapitule, le dernier popo remonte au jeudi soir 18h30 et
jusqu'au vendredi 14h00 heure locale (6h30 de décalage), Princesse
Indiana s'est retenue plus d'une journée et demi ! Ça aussi qu'on le
dise ici et là, je n'invente rien ! J'avais déjà fait l'expérience de
voyage en voiture d'une durée de 5 à 6 heures sans encombre...mais là,
dans ces circonstances, se retenir aussi longtemps... surtout en ayant
avalé un sandwich, des croquettes, des gâteaux...et au moins un litre
d'eau avant le départ !
J'avais pourtant garni la caisse d'un matelas prévu à cet effet. Je l'ai
retrouvé intact.
Nous avons donc couru jusqu'au parking extérieur pour se dégourdir les
pattes en laisse et libérer enfin cette vessie ! Et j'ai pu glisser à
l'oreille de notre Princesse Indiana : « mi linda Princesa del
Venezuela » je suis fière de toi tu es Princesse des Airs... Baptême
réussie sur l'A340 du vol AF0368 Paris – Caracas !
Des qualités exceptionnelles... pour Indiana la liste est longue parce
qu'à aucun moment elle ne savait ce qui l'attendait... et surtout pas un
voyage en soute ! Sang froid et patience, jusqu'à attendre que je
l'autorise à faire popo. Je n'en reviens toujours pas. Je suis baba.
Indiana s'accoutume au climat, il fait très chaud ici pour la saison,
alors on va peut être encore rire un peu... Vous allez voir à quel
point, je vais de surprise en surprise... Notre Princesse a pris ses
quartier au 6ème étage d'une résidence de 3 immeubles, c'est comme si
elle était né ici, tout dans la douceur et la joie de découvrir,
rajoutons donc aux qualités l'adaptation parce que faire 9 heures de
soute, 1 heure d'autoroute sous un soleil de plomb pour finir perché en
montagne et en appartement... Indiana Princesse des Airs, de la terre à
la stratosphère, ça s'est sur.
L'altitude et la chaleur, font qu'Indiana se déshydrate plus rapidement
alors comme moi j'en souffre aussi, je mange donc des légumes et fruits
frais... Indiana mange donc des tomates, des mangues... mais aussi du
manioc, ici on l'appelle Yuca en complément de ses croquettes Royal
CANIN BA... Je la savais déjà gourmande mais pour apprécier la mangue,
j'en tire la langue !
De toute façon, je vais établir une liste de ce qu'elle n'aime pas ça va
être plus simple : j'ai peur de devoir y inscrire la mention Rien.
Dans la résidence, Indiana fait sa ronde plusieurs fois par jour et
rencontre ses copains Golden Retriever Bruno et Torré (2 beaux garçons
un peu foufou) qui font 2 fois la taille et presque 3 fois le poids de
notre Princesse mais ce n'est pas grave, elle sait s'imposer et sa
beauté n'a pas d'égal.
Il a plu cette nuit et la journée est plus fraîche pour nous deux... On
respire bien mieux.
Le Venezuela nous tend les bras, les gens sont gaga d'Indiana. Berger
Allemand, ici ça se prononce Pastor Aleman... alors j'entends souvent
des « que linda perre », « Que brava perra », « me encanta el pastor
aleman » « que belleza esa perra »... des compliments qui vous sont
destinés et honorent votre passion pour les BA !
S'il y a une ombre au tableau, un défaut pour notre belle Princesse, il
ne vient que de moi et de mes maladresses, alors oui Indiana est
exceptionnelle car à chaque fois que je me trompe, elle m'apprend avec
sagesse la patience que tout arrive, toujours, à qui sait attendre.
Mille merci Bianca pour cette boule de bonheur noire et feu... INDIANA
Princesa del Venezuela
A bientôt pour de nouvelles aventures...c'est promis on essaye la
pastèque mais pour les tartines de miel local en revanche c'est fait !
Le temps d'écrire ces quelques lignes qu'Indiana est en pleine mue...
David et Indiana.
retour
Notre départ pour le Venezuela prévu le 13 janvier a été reporté tant de
fois que je n'ai pas noté toutes les dates mais a bien eu lieu le 2 mai
dernier ! Si j'avais voulu faire mieux, je ni serai pas arrivé et c'est
parfait comme ça.
La magnifique petite BA est devenue Princesse
BA le 22 janvier en entamant son premier cycle hormonal... Quelques
pertes ici et là, Indiana a vécu cette métamorphose tranquillement, rien
d'étonnant c'est Indiana : « Fangio sort de ce corps ».
Nous n'avons pas oublié la chandeleur, ni mardi-gras car Indiana en
garde un souvenir très spécial j'en suis persuadé. Il suffit que
j'annonce à haute voix « qui veut une crêpe » ou « qui veut une gaufre »
pour apprécier la posture d'Indiana, tête légèrement penchée, les yeux
rond comme des billes, les babines qui remontent le long de son museau
formant un pli légèrement bombé, signe approbateur appuyé par un
mouvement de la langue. Oui, Indiana adore les crêpes et les gaufres. Et
quand en plus la garniture est à base de chantilly, juste le temps de
lire ceci et la crêpe a disparu !
En mars, notre Princesse a passé dix jours seule avec Mamie, elle a
boudé les croquettes Royal Canin spécial BA junior...et mamie a eu
l'idée de génie de mitonner des petits plats au bon jus de viande !
Indiana gastronome sur pattes dégustant les bonnes pâtes marinées en
sauce ! Voilà ce qu'il faut à Indiana pour retrouver l'appétit et
presque m'oublier.... Je rêve !
Nous avons fêter nos retrouvailles en promenade dans les champs...
tient ! ça sent les copains : hérissons, mulots, lapins, chevreuils,
renards, attendez moi ! Wouafff !
Puis le 15 mars, Indiana a passé la visite obligatoire chez le
vétérinaire en prévision du départ qui n'a pas eu lieu puis une seconde
visite le 25 avril pour finalement obtenir le certificat international
de bonne santé daté de moins d'une semaine. A l'évocation de ce point,
le vétérinaire nous a offert la seconde visite en nous souhaitant un bon
vol. (Un grand merci au cabinet Vétérinaire des Arcades route d'Alençon
au Mans).
Indiana s'adapte parfaitement à chacune des nouvelles situations, elle
est tout simplement merveilleuse, faisant véritablement craquer ma maman
(depuis le début, elle veut m'enlever Indiana car elles ont leurs petits
secrets et codes) et quant à mon papa, lui qui reste plutôt distant,
s'est laissé envoûter par Indiana. Je le ré-écris ici, Indiana n'aboie
pas, elle écoute, elle patiente, elle vient au contact pour demander une
ballade,une caresse, un quart d'heure gratte-gratte, jouer, aller au popo !
Pour le reste Indiana n'est interdite de rien puisque naturellement,
elle ne monte pas sur les lits sauf quand Jeanne, l'oncle Sam et Tata
Emelyne l'autorisent... Avez-vous déjà vu un kangourou faire des bons
sur un lit ? Bon, imaginez Indiana le faire avec le sourire...
d'ailleurs, j'avais noté cette détente impressionnante, de la position
assis ou debout, elle est capable d'attraper son bâton à 1m75 du sol
quand ce n'est pas ma main qui vient avec : « Daytona sort de ce corps ».
A presque un an (l'anniversaire approche mais chuttttt ! Il faut garder
la surprise jusqu'au 27) notre belle Princesse a fini par traverser
l'atlantique pour découvrir le Venezuela... Mais avant d'en arriver la
je dois radoter une dernière fois : Indiana dans le TGV c'est comme si
elle y était née ! Voyage en 1ère Classe « s'il-vous-plaît », admiration
et consternation des voyageurs, jusqu'à la surprise totale du contrôleur
lors de son passage, d'autant qu'avec 3 valises et la caisse de
transport aux Normes IATA en pièces détachées, nous étions encombrés,
Indiana et moi par nos bagages et suscitions bien des interrogations sur
notre destination.
J'avais prévu le coup, me sachant sous le poids de nombreux bagages et
avec Indiana (je n'ai que deux bras), j'ai acquis il y a quelques
semaines un licol pour chien... un outil magique... J'en rigole encore
quand pour la première fois j'ai glissé sur son museau cet « étrange »
harnachement réservé à la plus têtue des mules, bien qu'Indiana ne soit
pas à classer dans cette catégorie, quelle surprise de voir
qu'immédiatement lorsqu'elle tira pour me dire « on y va ! » comme aux
premiers pas avec le collier ; pour s'arrêter net en baissant la tête et
en me regardant d'un air désabusé ! J'ai tellement rigolé qu'Indiana
s'est sentie moquée et pour me faire comprendre que c'est une Princesse
BA, a aussitôt exécuté une ruade comme la plus entêté des mules. A
l'évocation de ce souvenir, je rigole, pardonne moi Indiana. Donc, je le
répète, le Licol c'est magique surtout les bras chargés et je l'ai
découvert à New York en rendant visite à mon frère pendant ces fameux
dix jours d'absence, j'ai croisé de nombreux chiens, petits et grands,
tous équipés. Si je devais faire un parallèle avec la télévision, le
licol en est la télécommande, rajouté l'ordre adapté, j'avance, je
recule, à droite, à gauche, stop, attend, sois sage, couché, assis, au
pied... On zappe sans effort, sans stress ni pour l'animal ni pour le
maître (toujours en mode apprentissage je le précise).
Donc, dans le TGV, licol de la gare du Mans à la gare Roissy - Charles
De Gaulles, 1h 30 sans un bruit, couchée de tout son long en se doutant
que quelque chose de bien plus grand se préparait.
Arrivée en gare de Charles de Gaulles : Indiana s'est fait remarquée
pour interpeller un copain en aboyant. Je la laisse faire un peu car il
faut qu'elle puisse montrer qui elle est non ? S'affirmer c'est
important mais dans l'espace public ça peu paraître embarrassant...pas
pour moi et Indiana est une BA, pas une poule ! Et quand je fini par
dire « Non » le calme revient avec un petit couinement comme pour avoir
le dernier mot, je la laisse donc terminer mes phrases : « Daytona et
Fangio sortez de corps »
Nous installons la « maison-caisse » de transport (Indiana me regarde
avec surprise car sa « maison-caisse » est en plusieurs morceaux),
Indiana spontanément se glisse à l'intérieur, bien avant que j'ai pu
arrimer le toit correctement et disposer l'ensemble des boulons. Je
place la caisse et la princesse sur un chariot et les valises aussi. Et
tout ce joli monde : direction le terminal 2E. Notre départ est prévu au
matin vers 10h35 et nous sommes le jeudi 1er mai au soir vers 21h30.
Nous trouvons place sur les fauteuils de l'aéroport à proximité d'une
sandwicherie... Indiana bave d'impatience de croquer dans son sandwich
beurre-fromage, chacun le sien et nous en profitons pour faire une
ballade devant les portes de l'aéroport pour prendre l'air et provoquer
l'envie d'un popo... mais sans résultat. Connaissant les habitudes
d'Indiana, elle aime avoir de l'herbe sous les pattes, pas de chance ça
respire le bitume et le béton. Et puis nous nous étions bien délesté
avant de prendre le train. Alors ça attendra le petit matin.
Nous passons la nuit à l'aéroport et découvrons la vie nocturne, avec le
ballet des personnels de maintenance, des machines pour laver les
sols... jusqu'à l'arrivée du personnel de sécurité accompagné par une
copine Berger Malinois... Indiana a impressionné, oui, je dis bien
impressionné tout autant la chienne que son maître pour son répondant en
restant à mes pieds (quand Indiana aboie, elle sait se faire entendre et
elle ne lâche rien!) mais aussi par son allure, sa beauté... Oui, c'est
pas des blagues, le gardien m'a pris pour quelqu'un de la maison
« gendarmerie »... Je n'invente rien, j'en rigole encore de fierté...
Alors, vous savez quoi, vous pouvez le dire à Papa Fangio et Maman
Daytona pour les étincelles qu'Indiana provoque en toutes circonstances.
Qu'on se le dise partout : Indiana des Sentinelles d'Eriador, fait
honneur à la tribu et à votre travail, Bianca.
Dans quelques heures... Indiana sera bientôt Princesse des Airs... Nous
profitons des derniers instants, il doit être presque 7h00 et d'ici une
demi-heure nous pourrons faire enregistrer les valises. Nous passons au
comptoir Air France pour prendre le billet d'Indiana (il était réservé,
ne restant plus qu'à s'acquitter du paiement). Les valises sont
déposées, Indiana a son billet et avec la caisse le tout pèse 40 kg,
alors combien pèse la caisse ? Moins les 22,9 kg de la Princesse, ça
fait une caisse à 17,1 kg quand même.
Nous attendons les derniers moments pour faire enregistrer Indiana et
lui éviter trop d'attente. Dernières foulées devant l'aéroport, elle
joue fièrement avec son bâton mais toujours pas l'envie d'un popo. Je ne
suis pas vraiment surpris, sans herbes, il n'y aura rien.
9h15, Indiana est dans sa caisse pour l'enregistrement... 9h16, je pose
les colliers de sécurité sur la caisse, une dernière grattouille du bout
des doigts... ça y est ! La caisse avance sur le tapis roulant, à son
bord, notre Princesse, sans un bruit, s'éloigne pour franchir le rideau
noir des contrôles douaniers. Bon, je suis un peu inquiet (un peu quand
même), car je suis prisonnier de mon imagination ne sachant pas comment
Indiana sera traité. Tout est nouveau pour elle et je ne suis pas à ses
côtés.
Pour éviter que des inconnus bien intentionnés ne veuillent passer les
doigts au travers des grilles de la caisse, j'ai collé sur chacun des
flancs un joli « Prend Garde au chien » en latin c'est plus court mais
tout aussi efficace : « CAVE CANEM » et pour ceux qui voudraient le
prononcer, il serai juste de le dire ainsi : cawué canèm !
L'heure de l'embarquement arrive à la porte L45, au travers des baies
vitrées j'assiste au chargement des caisses et bagages, Princesse
Indiana prend l'avion ! Celui-ci est presque vide et le départ n'en est
que plus rapide. L'avion s'élance du bout de la piste, les moteurs
tournent à plein régime, Indiana doit bien se demander ce qu'il se
passe, l'avion quitte la piste et déjà le train d'atterrissage se replis
dans un claquement aiguë accompagné du bruit des vérins, signal que nous
éloignons du sol.
9 heures de vol plus tard et quelques 7500 km derrières nous, le
Venezuela nous offre ses plages et ses chaînes de montagnes avec un
quart d'heure d'avance sur l'horaire prévu... ça sent l'atterrissage et
l'air chaud mais ça Indiana ne le sait pas encore.
Nous débarquons rapidement et comme un miracle n'arrive jamais seul, je
passe pour la première fois la douane en moins de 10 minutes. Les
valises attendent déjà sur le tourniquet et je n'ai plus qu'à attendre
l'arrivée d'Indiana au comptoir des animaux. J'entends alors quelques
jappements lointain... C'est Indiana car je savais quelle était seule en
soute sur ce vol... La caisse passe l'angle du couloir, je l'aperçois
enfin, debout dans sa caisse haletante, les yeux perdus un instant et
nos regards se croisent. Un grognement d'impatience, il est mérité, vous
ne croyez pas ?! Je lui dis que c'est fini, ça y est nous sommes au
Venezuela, face aux caraïbes, exactement à l'aéroport International
Simon Bolivar - La Guaira et ici on parle español, toi aussi Indiana !
Princesse Indiana, (exceptionnelle entre parenthèse vous allez lire
pourquoi), je récapitule, le dernier popo remonte au jeudi soir 18h30 et
jusqu'au vendredi 14h00 heure locale (6h30 de décalage), Princesse
Indiana s'est retenue plus d'une journée et demi ! Ça aussi qu'on le
dise ici et là, je n'invente rien ! J'avais déjà fait l'expérience de
voyage en voiture d'une durée de 5 à 6 heures sans encombre...mais là,
dans ces circonstances, se retenir aussi longtemps... surtout en ayant
avalé un sandwich, des croquettes, des gâteaux...et au moins un litre
d'eau avant le départ !
J'avais pourtant garni la caisse d'un matelas prévu à cet effet. Je l'ai
retrouvé intact.
Nous avons donc couru jusqu'au parking extérieur pour se dégourdir les
pattes en laisse et libérer enfin cette vessie ! Et j'ai pu glisser à
l'oreille de notre Princesse Indiana : « mi linda Princesa del
Venezuela » je suis fière de toi tu es Princesse des Airs... Baptême
réussie sur l'A340 du vol AF0368 Paris – Caracas !
Des qualités exceptionnelles... pour Indiana la liste est longue parce
qu'à aucun moment elle ne savait ce qui l'attendait... et surtout pas un
voyage en soute ! Sang froid et patience, jusqu'à attendre que je
l'autorise à faire popo. Je n'en reviens toujours pas. Je suis baba.
Indiana s'accoutume au climat, il fait très chaud ici pour la saison,
alors on va peut être encore rire un peu... Vous allez voir à quel
point, je vais de surprise en surprise... Notre Princesse a pris ses
quartier au 6ème étage d'une résidence de 3 immeubles, c'est comme si
elle était né ici, tout dans la douceur et la joie de découvrir,
rajoutons donc aux qualités l'adaptation parce que faire 9 heures de
soute, 1 heure d'autoroute sous un soleil de plomb pour finir perché en
montagne et en appartement... Indiana Princesse des Airs, de la terre à
la stratosphère, ça s'est sur.
L'altitude et la chaleur, font qu'Indiana se déshydrate plus rapidement
alors comme moi j'en souffre aussi, je mange donc des légumes et fruits
frais... Indiana mange donc des tomates, des mangues... mais aussi du
manioc, ici on l'appelle Yuca en complément de ses croquettes Royal
CANIN BA... Je la savais déjà gourmande mais pour apprécier la mangue,
j'en tire la langue !
De toute façon, je vais établir une liste de ce qu'elle n'aime pas ça va
être plus simple : j'ai peur de devoir y inscrire la mention Rien.
Dans la résidence, Indiana fait sa ronde plusieurs fois par jour et
rencontre ses copains Golden Retriever Bruno et Torré (2 beaux garçons
un peu foufou) qui font 2 fois la taille et presque 3 fois le poids de
notre Princesse mais ce n'est pas grave, elle sait s'imposer et sa
beauté n'a pas d'égal.
Il a plu cette nuit et la journée est plus fraîche pour nous deux... On
respire bien mieux.
Le Venezuela nous tend les bras, les gens sont gaga d'Indiana. Berger
Allemand, ici ça se prononce Pastor Aleman... alors j'entends souvent
des « que linda perre », « Que brava perra », « me encanta el pastor
aleman » « que belleza esa perra »... des compliments qui vous sont
destinés et honorent votre passion pour les BA !
S'il y a une ombre au tableau, un défaut pour notre belle Princesse, il
ne vient que de moi et de mes maladresses, alors oui Indiana est
exceptionnelle car à chaque fois que je me trompe, elle m'apprend avec
sagesse la patience que tout arrive, toujours, à qui sait attendre.
Mille merci Bianca pour cette boule de bonheur noire et feu... INDIANA
Princesa del Venezuela
A bientôt pour de nouvelles aventures...c'est promis on essaye la
pastèque mais pour les tartines de miel local en revanche c'est fait !
Le temps d'écrire ces quelques lignes qu'Indiana est en pleine mue...
David et Indiana.